Annoncé il y a seulement quelques jours, le projet de réhabilitation d’une partie de la route nationale N° 30 traversant la ville de Boghni et sa périphérie n’a pas tardé pour voir sa concrétisation sur le terrain, mais pas comme l’espéraient les usagers de cette voie de communication reliant plusieurs communes du sud de la wilaya de Tizi-Ouzou. Ainsi, au moment où l’on a cru qu’il s’agit du revêtement de la totalité de la voie carrossable allant de l’hôtel Thiniri jusqu’à la rocade Est, finalement la pose du bitume n’a été que partielle, du fait que l’opération de rénovation de la chaussée concernait les espaces touchés par des dégradations à commencer par la zone appelée Azaghar où des crevasses et des nids de poules se sont créées, rendant ainsi la circulation moins fluide et contraignante pour des milliers d’automobilistes. De plus, la route principale allant vers le CW128 en passant par le centre ville et la cité des 18 logements a fait l’objet de bitumage, ce qui a mis fin et au grand bonheur des citadins à l’image d’un centre urbain abandonné et délabré surtout en arrivant au niveau de la rue des frères Zamoum, devenue au fil du temps un goulot d’étranglement en parlant de la circulation routière en raison de l’état défoncé de la route. De ce fait, le dernier revêtement a été bien accueilli, d’autant plus qu’il commence à donner des satisfactions, du moins en rendant la circulation plus fluide en attendant la mise en place d’un nouveau plan directeur à même de réguler les stationnements et le passage dans les différentes ruelles de la ville prise dans un étau en l’absence d’application des lois relatives à l’organisation des espaces publics.
M. Haddadi