Les cités des 197 et 338 logements sociaux et autres environnantes qui se trouvent pour la plupart d’elles dans la partie ouest de la ville de Bouira, sont dépourvues de transport urbain, selon leurs habitants qui demandent en conséquence l’ouverture de lignes de transport urbain. Et si cette demande arrive à se concrétiser, il est certain que très nombreux parmi ces habitants n’auront plus à franchir quotidiennement à pied la distance qui les sépare de leurs cités au centre ville, qu’ils trouvent tout de même assez longue et harassante, à plus forte raison pendant les saisons hivernales. Par contre, il y a une catégorie d’habitants qui ont les moyens financiers de se procurer un véhicule et peuvent ainsi assurer leur transport personnel et celui de leurs familles. Il y a aussi une autre sorte d’habitants qui se débrouillent assurément en louant un transport clandestin pour vaquer à leurs affaires journalières et pour s’acquitter des approvisionnements et autres tâches à accomplir, en payant la course à 200 DA pour l’aller et le retour, c’est-à-dire une course totale. Néanmoins, les autres citoyens n’ont pas les moyens de se payer un transport clandestin, encore moins s’acheter une petite voiture. Et ceux-là ils n’ont que la marche à pied pour s’en sortir.
F. H.