Le rêve des littoraux d’Iflissen de se maintenir pour la deuxième année consécutive en régionale 2, s’est évaporé bien avant la fin du championnat. Les hommes de Karim Aït Larbi ont carrément grillé leurs chances de se maintenir, en ratant tous leurs derniers matchs d’espoir, du surcroît contre les mal classés. Les poulains de Karim Bouhacine, n’ont pas su profiter de l’avantage de la réception d’Aïn Bessam, Bordj Ménaïel de Sidi Daoud et Bir Ghbalou pour engranger des points. Un parcours catastrophique de trois victoires et deux matchs nuls et 21 défaites ont mis le club dans une situation plus qu’embarrassante, en témoigne la dernière place qu’il occupe depuis le début de la saison. Pour revenir aux raisons qui ont causé cette situation catastrophique, le président de section Karim Aït Larbi, a déjà énuméré ces raisons, à commencer par le fait que le club n’a pu garder les cadres de l’an dernier faute d’argent, ajouter à cela la crise financière aigue dans laquelle patauge le club depuis des années, malgré les efforts de l’APC d’Iflissen. La non homologation du stade d’Iflissen et celui d’Azeffoun, qui n’a été homologué que dernièrement, a rajouté les ennuis des littoraux, qui n’ont pu tenir la cadence cette année et rétrogradent du coup à l’honneur de la wilaya de Tizi-Ouzou, qu’ils ont quitté il y a deux ans, vu qu’ils leur reste pratiquement aucune chance de se maintenir à quatre journées seulement de la fin du championnat, car mathématiquement les camarades de El Maouhab, doivent non seulement gagner les quatre matchs pour récolter ces 12 points mis en jeu, mais doivent aussi attendre les faux pas du premier reléguable Sidi Daoud qui compte 22 points, et CR Thameur 23 points. Donc, il faudrait un miracle pour que le LCI flissen reste en régionale 2, sachant que les Ivehriyen joueront deux matchs à Azeffoun ce vendredi contre SS Sidi Aich et contre CRB Aokas lors de la dernière journée, et se déplaceront pour donner la réplique à la JS Tichy et l’OC Azazga, ce qui constitue une mission impossible pour les littoraux, qui devront ainsi quitter la régionale 2, deux ans seulement après sa brillante accession lors de l’exercice 2009/2010, même si la saison passée, les hommes du président Aït Messaoud, ont fait un parcours honorable, en se classant au milieu du tableau.
K. K.