La campagne électorale du FFS en prévision des prochaines législatives s’est concentrée, au douzième jour de la campagne, dans le sud de la wilaya, où les candidats espèrent rafler la mise, pour s’assurer le maximum de places au parlement.
Hier, deux meetings étaient programmés dans les localités de Aïn Zaouïa et Boghni, en présence des candidats Rachid Halet et Didouche Hamou ainsi que de deux membres du directoire de campagne, installé par la fédération de Tizi-Ouzou. A Aïn Zaouïa, une centaine de personnes, dont des militants de la section de Draâ El Mizan, sont venues à la maison de jeunes pour écouter la tête de liste FFS à Tizi-Ouzou et les autres intervenants. Dans son intervention, Rachid Halet a commencé par rendre hommage à feu Aïssat Rabah, assassiné en 2006 par un groupe terroriste, disant de lui “qu’il est dans la lignée des militants qui se sont sacrifiés pour le FFS, car à l’image des martyrs de la démocratie, il constituait un repère du combat mené par le parti depuis sa création”. Pour faire un peu le bilan de la campagne qui rentre dans sa troisième semaine, le conseiller de Aït Ahmed reconnaît qu’il s’agit “d’une vraie pente à remonter, parce que le pouvoir a tout fait pour que le peuple oublie la politique”. En abordant la participation du parti aux législatives, l’orateur a estimé que celle-ci peut être “une route ouverte vers la démocratie et la conquête des libertés, même si le chemin demeure difficile pour édifier des institutions solides à même de consolider un état fort“. affichant un certain optimisme quant à l’issue du scrutin, Rachid Halet, croit que “le discours du FFS interpelle beaucoup de citoyens, notamment lorsque des questions de fond sont posées telles que la réhabilitation du politique, le seul moyen de s’opposer à toute tentative de déstabilisation de l’Etat par la violence”. Quant à Didouche Hamou, cinquième sur la liste, il est revenu sur la mobilisation pour le prochain scrutin en parlant de “miracle si le FFS arrive aujourd’hui à rassembler ses militants et à tenir des réunions publiques” , du fait selon lui “que le pouvoir a anéanti le politique en laissant place à l’émergence d’une société de privilégiés et de privilèges surtout avec les graves dysfonctionnements constatés dans les institutions de l’Etat “. A signaler enfin que Karim Tabou, pourtant deuxième sur la liste, refuse toujours de prendre part dans l’effort d’aller vers les électeurs, ce qui commence à irriter sérieusement des militants qui voient en cette manière d’agir une forme d’arrogance.
B. S.