Ali Benflis promet de réviser la loi sur la corruption

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Le candidat à l’élection présidentielle Ali Benflis a mis l’accent, hier, lors de son meeting populaire à Ouargla, sur la question de la lutte contre la corruption et l’épineux problème du chômage. Le candidat a promis à son auditoire, dans le cas où il serait élu à la tête de l’Etat, de revoir le dispositif législatif pour mieux lutter contre la corruption. «  Je m’engage devant vous, si je suis élu par la grâce de Dieu, à réviser la loi sur la corruption, car elle met sur le même pied d’égalité celui qui prend un dinar et celui qui prend des milliards », a-t-il souligné à la maison de la culture d’Ouargla où il a animé un meeting électoral. Ali Benflis a également souligné la nécessité de revoir « le code de la commune et de la wilaya pour réhabiliter l’élu et consolider ses prérogatives », et de procéder « à un nouveau et profond découpage administratif pour en finir avec les problèmes actuels de toutes les régions ».  Le nouveau découpage administratif, selon le programme électoral d’Ali Benflis, prévoit notamment la création de nouvelles communes et de nouvelles wilayas afin, explique- t-il, « d’ériger une démocratie locale participative ».  Concernant la lutte contre le chômage, un dossier très porteur à chaque échéance électorale dans un pays où l’écrasante majorité des jeunes est à la recherche d’un poste de travail, le candidat au prochain scrutin n’a pas vraiment innové se contentant de dire aux jeunes que la solution résidait dans le développement de l’agriculture, l’industrie et le tourisme, tout en promettant aux investisseurs une réduction des charges sociales : « J’encourage l’investissement dans tous les secteurs, à travers la prise de mesures incitatives comme la réduction des frais de l’électricité la réduction des impôts’ et la facilitation des crédits bancaires », a-t-il dit. Ali Benflis a également promis aux jeunes de les « intégrer dans les centres de décision au niveau local et national ». Profitant de son passage dans une ville du sud du pays, Ali Benflis n’a pas omis d’évoquer la situation que vit depuis plusieurs semaines la wilaya de Ghardaïa.  Pour Ali Benflis, qui semble parfois oublier qu’il fut, dans un passé récent, un acteur majeur dans la prise de décision, lui qui était chef de gouvernement, a indiqué hier, que « c’est l’Etat qui endosse toute la responsabilité de ce qui se passe à Ghardaïa, parce qu’il n’a pas assumé ses obligations dans la protection des biens et des personnes ».                              

A .C.

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