Les services de la sûreté nationale ont traité durant le mois de mars dernier pas moins de 10720 affaires liées aux diverses formes de criminalité à travers le territoire national. Le phénomène de la criminalité ne cesse de prendre de l’ampleur de jour en jour. Les quarrtiers et les ruelles sont devenus le théâtre de plusieurs actes criminels à savoir ; les vols, les agressions et les viols. De ce fait, selon le bilan dressé par les services de la DGSN, le nombre d’affaires liées aux diverses formes de criminalité a augmenté de 4,24% en mois de mars par rapport au mois de février, ayant induit une hausse des affaires résolues, estimée à 4,61%. En termes de chiffre détaillés, le même bilan a fait savoir que les atteintes aux personnes prédominent par l’enregistrement de 5833 affaires, mettant en cause 4829 individus. S’agissant des affaires liées aux atteintes aux biens, les mêmes services ont fait état de 4711 affaires, impliquant 1973 individus.
Dans le même sillage, les services de la DGSN ont estimé lors d’un colloque national sur « la prévention de proximité et la lutte contre le crime en milieu juvénile » que pas moins de 22 000 personnes impliquées dans des crimes et délits de droit commun ont été arrêtées en 2011 par les services de la sûreté nationale.
De ce fait, les services de la sûreté nationale ont enregistré 46253 crimes et délits liés au vol, aux coups et blessures, aux agressions sexuelles et au trafic de drogue.
Ce genre de crimes vient en tête avec 42% de l’ensemble des crimes enregistrés par les mêmes services. S’agissant des affaires liées au trafic de drogue, les autorités ont recensé pas moins de 53.000 trafiquants débutants de drogue en Algérie dont 23.485 âgés de 18 à 25 ans et 18.333 autres âgés de 26 à 35 ans.
Un autre genre de crime qui présente une nouvelle forme de violence qui vient de s’installer dans les ruelles de l’Algérie, il s’agit du phénomène de gans, dont la DGSN a traité 15 affaires durant l’année écoulée. Pour ce qui est des causes de ces drames, les services de la sûreté nationale ont fait savoir que 1863 jeunes impliqués dans ces crimes souffrent de problèmes psychologiques.
Face à cet état de fait le commissaire divisionnaire Afani Abdelaziz a mis en exergue la nécessité de mettre en place un examen approfondi de cette situation, ce qui va permettre en effet de trouver des solutions adéquates, qui vont pouvoir mettre fin à la propagation de ces drames.
Samira Saïdj
