Contrairement aux dix dernières années, le jeu de loto, très prisé par les citoyens durant les soirées, est en baisse à Mizrana.Comme exemple, l’on cite la situation qui prévaut au village Aït Saïd, qui constitue le chef-lieu de cette commune. Il y a quelques années, au mois de Ramadhan, l’on compte plus de quatre lieux où se joue le loto. Ce jeu, non autorisé par la loi, est tellement apprécié par les jeunes, au point qu’il a éclipsé toutes les autres formes de distraction.Ainsi, dans les lieux publics, où s’organise ce jeu, on remarque et on entend le langage des numéros, que se lancent des clients, passionnés par le loto, tout cela dans un décor d’un silence “religieux”, extrême.Pour cette année, point de loto. Cela n’est pas le fruit d’interdiction, mais c’est la volonté libre des citoyens qui ont décidé de ne plus accorder le droit de cité de ce jeu de hasard, truffé de calcul malsain, dont seul les organisateurs tirent des profits importants. “Nous sommes heureux, du net recul du loto dans notre village. Cela dénote la prise de conscience de nos habitants contre ce fléau”, nous dit Arezki, un sexagénaire du village Aït Saïd.
Mourad H.
