En hommage à Smail Yefsah à Tala Amara…

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La journée mondiale de la liberté de la presse a été célébrée avant hier à Tizi-ouzou. Pour l’occasion, plusieurs manifestations ont eu lieu . La direction locale de la culture à rendu hommage au journaliste martyr assassiné par les intégristes, un certain 18 octobre 1993. Il s’agit de Smaïl Yefsah, journaliste à la télévision. Originaire de Tala Amara, dans la commune de Tizi Rached, il a fait partie de la promotion des journalistes qui ont fait face, avec leur plume, aux intégristes. Au niveau du hall de la Maison de la culture, une exposition rappelait l’itinéraire du défunt. La mère, le frère, mais aussi les amis, confrères et camarades d’école de Smaïl Yefsah, étaient tous là. Hier, il a été procédé au dépôt d’une gerbe de fleur sur sa tombe à Tala Amara, dans la commune de Tizi Rached. Par ailleurs, une cérémonie a été organisée en l’honneur des journalistes, au niveau de l’hôtel Lala Khdidja. Une manifestation à laquelle ont pris part les responsables locaux, dont le wali, Abdelkader Bouazghi. Le premier magistrat de la wilaya a rappelé la mise prochaine, à la disposition des journalistes, d’une Maison de la presse au niveau de la wilaya. Le projet en question a été soumis à l’approbation des élus de l’assemblée de willaya en janvier dernier.

…Et à Haniche Nacer à Bouira

Les journalistes de la presse écrite, le chargé de communication à la wilaya et le directeur de la radio de Bouira, ont saisi l’opportunité de la journée internationale de la liberté de la presse, pour rappeler à la souvenance leur confrère, feu Haniche Nacer, décédé suite à une maladie au mois de juillet 2011. Pour ce faire, vers 8h, une délégation, représentant la presse locale, s’est déplacée au cimetière Kefet Lamamra pour déposer une gerbe de fleurs et se recueillir sur la tombe du défunt. Les présents avaient la gorge nouée et ne purent s’empêcher d’écraser des larmes, tant la charge émotionnelle était devenue incontrôlable à la vue de la famille de Nacer dont sont fils Amine, âgé de douze ans. Après recueillement et fatiha, la délégation s’est rendue au siège de la radio, où une collation était prévue pour la circonstance. C’est là que la proposition de baptiser la cité des 32 logements au nom de Nacer Haniche a été faite à Bouguerra Ali, le wali de Bouira, qui approuva et donna son aval tout de suite. Pour rappel, le regretté Nacer Haniche, enseignant de science physique de son état, a été depuis le début des années 90, correspondant pour plusieurs organes de presse, avant de travailler exclusivement pour le compte du quotidien La Tribune. Sa passion pour la presse, dans un contexte politique quasi anéanti par le terrorisme intégriste, était nourrie et motivée par l’instinct de résistance et l’engagement à extirper la République des mailles de l’intégrisme.

S.O.A et T. Ch.

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