Le rassemblement de protestation auquel a appelé l’intersyndicale de la santé publique a eu lieu jeudi , devant le ministère de la santé de la population et de la réforme hospitalière. Des centaines de médecins se sont rassemblés devant la tutelle pour dénoncer « la répression des libertés syndicales ». Munis de banderoles, des centaines de médecins généralistes, spécialistes, psychologues et des professeurs d’enseignement paramédical ont répondu présent. Ces derniers ont lors de ce rassemblement appelé au départ du premier responsable de la santé. Un dispositif policier a été également déployé tôt le matin.
Les protestataires ont déploré le fait que « le ministre de tutelle qui, au lieu de régler les problèmes des médecins, essaye de casser l’intersyndicale de la santé publique ». Pour plus de précision, le ministre a, à la veille de ce rassemblement, invité le syndicat national algérien des psychologues pour les dissuader de leur mouvement de protestation. L’intersyndicale de santé publique, regroupant le syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), le syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), le syndicat national algériens des psychologues (SNAPSY), et le syndicat national des professeurs d’enseignement paramédical a affirmé que « le ministre est responsable de la crise qui prévaut dans le secteur de la santé publique ». Devant la non-prise en charge de leurs revendications socio-professionnelles, l’intersyndicale de santé publique avait menacé de saisir le président de la République par lettre. L’intersyndicale de la santé publique regroupant les quatre syndicats activant dans le secteur de la santé lutte pour une plate-forme de revendications commune dans laquelle figurent : « le respect des libertés syndicaux, le droit de grève, le droit du malade à une bonne prise en charge ». L’intersyndicale de la santé publique revendique également : « la révision des statuts particuliers et des régime indemnitaires des différents corps relevant du ministère de la santé ainsi que la promulgation du régime indemnitaire générale notamment l’instauration des primes de contagion et de permanence ».
L.O.Challal