Les antennes relais remises en cause

Partager

De nombreux résidents de la cité des 80 logements LSP, sise au centre-ville d’Aïn Bessem, se plaignent de l’installation hors normes de plusieurs antennes relais des opérateurs de téléphonie mobile à proximité de leurs foyers. «Il n’y a eu ni autorisation des instances administratives ni consultation des riverains, et on ne peut même pas contester devant ce fait accompli, toutes les portes nous sont fermées !», s’indigne un riverain, qui nous présentera plusieurs requêtes dont les copies ont été transmises à plusieurs autorités, dont une pétition signée par une dizaine de pères de famille. Avant d’enchaîner : «L’installation des antennes relais sur les toits des immeubles, en milieu urbain est porteuse de danger sur la santé publique… les conséquences des ondes électromagnétiques sont reconnues capables de provoquer des cancers de la peau et du rein !», s’emporte notre interlocuteur. Deux personnes habitant des villas du quartier avaient acceptés en 2007, en contrepartie d’une somme d’argent, l’installation de trois antennes relais sur leurs propres toits, ce qui a provoqué la colère des riverains. Ces derniers ont rapidement manifesté leur refus et alerté les pouvoirs publics et les différents responsables locaux. Mais depuis, les voisins incriminés refusent toujours de désinstaller les antennes, au grand dam des locataires mécontents. Les autorités de leur côté n’ont pas donné suite aux revendications des riverains qui n’écartent pas l’éventualité de faire intervenir désormais la justice et d’autres organisations des droits de l’homme, si les antennes ne sont pas enlevées dans les plus brefs délais. «L’Etat doit réagir à l’image de la France ou même en Europe, où les antennes de téléphonie mobile sont interdites au milieu des agglomérations, à cause des émanations électromagnétiques très puissantes et dangereuses sur la santé publique», explique un autre résident. Les contestataires font valoir dans leurs différentes doléances, le fait admis par tous les milieux médicaux et scientifiques dans le monde, concernant la nocivité de tels équipements sur la santé de l’être humain, notamment chez les personnes âgées et les enfants, vu les potentialités de leur système immunitaire, comme l’indique le Docteur Théo Bruyere, président du collectif belge «luttes antennes GSM», dans une revue parue dernièrement, intitulé «Les dangers multiples des antennes relais».

Oussama K.

Partager