L’état de la façade nord du bloc N°F3 au niveau du quartier des 250 logements face à la gendarmerie, en plein centre-ville, demeure inquiétant. Ce qui accroche le regard au niveau de cette façade c’est d’abord l’un des piliers de l’angle complètement dénudé sur environ 2m au niveau du 3e étage, au point où les barres de fer de ce pilier sont visibles avec même le béton armé pris entre ces barres, qui s’effrite et part en poussière. Au même endroit, des plaques entières du crépissage de protection du mur porteur se sont détachées et forment un amas de débris au pied du bloc. D’autres plaques sur le reste de la même façade gonflées et toutes fissurées ne tarderont pas à suivre avec, comme point de chute, un espace revêtu en granito entre deux blocs où viennent jouer les enfants du quartier. Si par malheur l’un de ces petits reçoit sur la tête un morceau du crépissage à partir de cette hauteur, il se retrouverait sans aucun doute à l’hôpital. C’est le danger qui plane sur ces petits innocents, qui a motivé certains citoyens à condamner à l’unisson l’état d’abandon qu’affichent ces blocs résidentiels au vu et au su de tous les organismes concernés. Rappelons que durant l’hiver de l’année 2011, d’autres résidents du bloc mitoyen de celui évoqué ont insisté pour nous faire visiter les appartements du dernier étage où nous avions pu constater une étanchéité toute fissurée qui ne retient plus aucune goutte de pluie. Des eaux qui s’engouffrent à travers ces fissures pour inonder copieusement l’intérieur des appartements. Un cas dénoncé en son temps dans ces mêmes colonnes et qui a eu le mérite de faire réagir les services de l’OPGI pour refaire le revêtement de l’étanchéité. Espérons que ce nouveau cas évoqué soit rapidement pris en charge, d’autant plus qu’avec la dégradation progressive qui fragilise ce bâtiment, les chutes de ces plaques de ciment constituent un véritable danger et pour les résidents du quartier et pour les centaines de citoyens, lycéens et collégiens qui transitent par cette rue commerciale, cela sans évoquer les dégâts que causerait sur ce bâtiment usé la moindre secousse tellurique.
O. S.