La commune de M’Chedallah, à l’instar des autres communes de la daïra, se trouve confrontée toujours à cette sempiternelle rareté des assiettes de terrain afin d’asseoir des projets de développement local. Il y a un grand manque d’espace dans cette municipalité où la majorité des terrains relèvent du domaine privé. Les propriétaires terriens refusent, pour la plupart, de vendre leurs terres, dénotant cet attachement viscéral à la terre léguée par les ancêtres. Le domaine de l’Etat se trouve presque saturé pour ne pas dire complètement occupé! Pour les besoins de réalisation des différents programmes quinquennaux, comme l’édification des logements sociaux, l’APC se voit à chaque fois confrontée à la rareté du foncier. En conséquence à cela, il lui faudra toujours espérer le prélèvement d’une parcelle de terre appartenant au domaine de l’agriculture, comme c’est le cas pour la réalisation des 150 logements à Raffour sur les terres de l’ex-exploitation agricole! En tout cas, les autorités communales n’ont pas trouvé au jour d’aujourd’hui, « la panacée » à ce casse-tête qui est l’indisponibilité des poches foncières. Néanmoins, elles ne désespèrent pas pour autant afin de dénicher des lopins de terres en comptant, cette fois-ci, sur la compréhension des particuliers. C’est dans ce sens que l’APC de M’chedallah a lancé dernièrement, un appel aux citoyens de la commune lesquels posséderaient des biens vacants situés dans le périmètre urbain, afin de les vendre aux collectivités locales pour la réalisation des projets de développement. Les citoyens intéressés sont priés de prendre attache avec le service de l’urbanisme de l’APC pour se renseigner sur les modalités à suivre. Néanmoins, il reste à savoir si ces citoyens vont répondre à l’appel de l’APC, pour défaire l’écheveau de cette « maudite » rareté des terrains domaniaux qui entrave la bonne marche du développement !
Y.Samir