Les médecins généralistes en grève

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Après une journée de protestation, tenue le 30 avril dernier, qui a paralysé les établissements hospitaliers à 75% et qui n’a, apparemment pas rapporté du concret sur le terrain, les médecins généralistes ont décidé de durcir le ton. En effet, les établissements hospitaliers, déjà bloqués par la grève illimitée du syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP), enclenché depuis le 22 avril dernier, seront de nouveaux paralysés par un débrayage des médecins généralistes à partir d’aujourd’hui. «Devant le constat établi de non prise en charge de l’ensemble des points soulevés et en application des résolutions de son conseil national extraordinaire, tenu le 19 avril dernier, le syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP) maintient son mouvement de grève de trois jours à partir d’aujourd’hui», lit-on dans le communiqué du SNPSP. De ce fait, cette entité syndicale a lancé un appel à l’ensemble de ses adhérents pour répondre massivement au mot d’ordre de grève de trois jours, auquel a appelé sa base. Ce syndicat appelle également ses adhérents à être présents, en force, au sit-in de protestation initié par l’intersyndicale de la santé publique, prévu pour le 14 mai prochain, et ce, devant le siège du ministère de la Santé de la Population et de la Réforme Hospitalière. A noter que le SNPSP réitère son attachement à sa plate-forme de revendications socioprofessionnelles, soumise au débat et à la négociation depuis le mois de juin 2010. Les revendications des médecins généralistes tournent autour de «l’amendement du décret 09-393 du 24 novembre 2011, portant statut particulier des praticiens médicaux généralistes de la santé publique, l’application de l’article 19 du décret exécutif cité accordant le droit à l’accès sous condition d’ancienneté au grade de «principal», l’accès au 3ème grade «praticien en chef» pour les praticiens médicaux généralistes, en application de l’accord négocié entre le ministère de la Santé et le SNPSP». Les praticiens médicaux généralistes réclament «la revalorisation de la prime de grade et de l’indemnité de contagion, l’accès au logement de fonction, pour les médecins généralistes et spécialistes exerçant dans des régions éloignées et enclavées du pays, ainsi que la levée de toutes les entraves dans l’exercice du droit syndical, soumis au règlement, notamment les cas relevant des wilayas de Sétif et de Bordj Bou Arréridj.

L.O. Ch.

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