Le double chef-lieu de commune et de daïra de Maâtkas a bénéficié d’un projet portant réalisation d’une crèche communale pour un montant de 1,1milliard de centimes et ce depuis l’année 2006. Aujourd’hui, l’infrastructure est loin d’être achevée et les travaux sont à l’arrêt. Le chantier n’est qu’au stade des gros œuvres. Le budget prévu est épuisé. «Une enveloppe de 1,6 milliard de centimes est indispensable pour mener ce chantier à terme», déclarera le P/APC. Du coup, les couples sont obligés d’aller ailleurs pour confier leurs enfants. Là évidement il n’ y a que le privé comme solution. Sachant que les prix pratiqués sont exagérés et les lieux peu confortables. Ce qui à la longue exaspère les parents. Un d’entre eux nous confiera : «Comme aucune crèche communale n’est disponible au niveau de toute la daïra, nous nous faisons déplumer par le privé. Les prix sont exagérés et l’éloignement de plusieurs kilomètres nous oblige à nous lever tôt. Nous faisons des aller et retour quotidiens. Il est vraiment temps que la crèche communale en construction au chef-lieu voie le jour». Concernant l’autre crèche à Souk El Tenine, un tel projet n’est pas encore d’actualité. L’absence d’une assiette foncière qui accueillerait cette infrastructure est une entrave. Ajouter à cela que les deux crèches privées n’ont pas une grande capacité d’accueil et ne peuvent pas répondre à toutes les demandes. La loi de l’offre et de la demande s’est imposée au détriment des parents bien entendu qui doivent se bousculer pour trouver un coin où mettre leurs petits.
H. T.