Les travaux lancés

Partager

Finalement, ce projet annoncé depuis au moins quatre ans a été lancé à Draâ El Mizan. Il s’agit d’un pénitencier qui s’étalera sur des centaines d’hectares. Son implantation est sur une exploitation agricole collective située à la sortie de Draâ El Mizan en allant vers Frikat, plus précisément tout près de l’ex-entreprise avicole. Les travaux de terrassement sont en cours. Selon des sources proches du projet, c’est un pénitencier composé de plusieurs bâtiments et d’autres annexes avec des normes internationales répondant aux exigences de la meilleure détention possible. Certains citoyens sont allés jusqu’à critiquer l’implantation d’une telle prison de la région pensant que cela ternirait la renommée de la région. “C’est un projet retenu dans le cadre de la carte nationale des pénitenciers», leur répondent les autorités locales. Pour d’autres, c’est une infrastructure qui apporterait quand même un plus. “Tout d’abord, il faudra savoir qu’un pénitencier de ce rang a besoin d’agents de sécurité de travailleurs, de ravitaillement en matière de produits alimentaires. Ce sera un plus. Il va employer quand même des dizaines de personnes de la région», pense un membre d’une association sociale. Actuellement, la prison ou encore la maison d’arrêt de Draâ El Mizan, léguée par l’occupation française, se trouve enclavée entre des habitations et une école primaire. La réalisation de ce pénitencier en dehors de la ville va aboutir à la fermeture de ce “sinistre lieu” où des milliers d’Algériens ont été torturés durant la guerre de libération nationale. “Nous voulons aussi que Draâ El Mizan ait au moins une annexe de l’université si on voit ces milliers d’étudiants de toute la région qui vont quotidiennement à Tizi-Ouzou avec tous les problèmes qu’ils rencontrent», a ajouté un jeune auquel notre premier interlocuteur voulait faire comprendre que ce pénitencier allait participer quand même à la vie socio économique de la région.

Amar Ouramdane

Partager