L’état actuel du chef-lieu communal de Souk El Tenine dans la daïra de Maâtkas est catastrophique. Certes, ce chef-lieu a toujours été en piteux état mais depuis le début des travaux de raccordement au gaz naturel, la détérioration est totale. L’entreprise réalisatrice a creusé la ville de part en part. Le bitume a disparu faisant place à la poussière qui malmène piétons, habitants, commerçants et usagers. Même les chiens errants nombreux il y a quelques jours, ont disparu, c’est à croire que la poussière leur a été fatale. Pour en savoir plus sur les travaux de l’amélioration urbaine que l’on nous a annoncé il y a quelques semaines, et afin d’éclairer l’opinion locale scandalisée, nous avons interrogé le P/APC. «Il est malheureusement vrai que notre chef-lieu est dans un état piteux surtout depuis le début des travaux de gaz. Mais je rassure tout le monde que l’on nous a accordé un projet d’aménagement urbain pour une enveloppe financière de 3,6 milliards de centimes. Il est question de la réfection des trottoirs sur une distance de 4 km, la réalisation totale de l’éclairage public et le revêtement de tous les axes routiers. Nous appelons l’instance concernée d’entamer les travaux dès la fin des travaux du raccordement au gaz de ville», expliquera le maire. Concernant les embouteillages quotidiens, notre interlocuteur déplorera : «L’absence des services d’ordre en est en partie responsable de cet état. Les commerçants et les automobilistes, qui par le squat des trottoirs, qui par le non respect du code de la route, en sont également responsables. Nous avons essayé de réaliser une route d’évitement mais les oppositions sont farouches et nombreuses. Nous avons interpellé les services d’ordre pour faire respecter la loi, hélas, notre demande n’a pas été entendue jusque-là. De toutes les manières, nous réfléchissons toujours à la meilleure façon de régler définitivement ce problème. Nous ne baisserons pas les bras même si la tâche semble difficile». Il est aussi bon de rappeler que par un peu de civisme et de respect de la loi par les citoyens en général, l’anarchie peut reculer sensiblement.
H. T.
