Les enseignants refusent de surveiller au Bac

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Une vingtaine d’enseignants du secondaire, réquisitionnés pour la surveillance des épreuves du baccalauréat au niveau du pénitencier d’Oued Ghir, ont restitué leurs convocations, refusant de surveiller dans une prison. Ils justifient ce refus par l’insécurité à laquelle avaient fait face leurs collègues l’an passé. Dans un rapport envoyé à leur tutelle, en date du 14 juin 2011, les enseignants qui ont eu à surveiller, l’année dernière, les épreuves du Baccalauréat à la prison d’Oued Ghir, avaient dénoncé les intimidations et les menaces dont ils auraient été victimes et ce, sous l’œil passif des gardiens de prison. Dans leur rapport, qui n’a apparemment servi à rien, les rédacteurs avaient signalé l’inadéquation des salles d’examen, la possession par les prisonniers -candidats de livres et autres documents, prohibés au jour de l’examen, le refus par ces derniers de remettre leurs feuilles d’examen et, surtout, les menaces des candidats à chaque fois que les surveillants intervenaient pour remettre de l’ordre. Ce n’est que depuis l’année dernière que les épreuves des examens se déroulent à l’intérieur de prisons, alors qu’auparavant, les prisonniers étaient acheminés dans les établissements scolaires pour y subir les épreuves, au même titre que les autres candidats libres.

A.G.

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