Le secteur de la formation et de l’enseignement professionnels entrera dans une phase de grève cyclique de trois jours, à partir d’aujourd’hui 10 juin.
C’est ce qui ressort d’une déclaration rendue publique par la coordination syndicale locale du secteur. Ladite coordination déclare « adhérer au mouvement de protestation », et à cette action de trois jours de grève cyclique engagée par le bureau fédéral sous l’égide de l’UGTA, et « se joindre au combat engagé au niveau national». La fédération UGTA du secteur de la formation professionnelle a, pour rappel, appelé à une grève nationale cyclique de 3 jours. Une grève à laquelle n’ont pas hésité à adhérer les travailleurs de ce secteur à Tizi-Ouzou. Réunis le 30 mai dernier, en présence de représentants de l’union de wilaya, les membres de la coordination locale du secteur ont, à l’unanimité tenu à rejoindre le mouvement de protestation décrété par la fédération nationale. Ils disent, toujours dans la même déclaration, adhérer aux revendications de cette dernière, notamment pour « la prise en charge, sans délais, du dossier du régime indemnitaire des corps communs ». Les salariés du secteur de l’enseignement et de la formation professionnels revendiquent, aussi, « l’abrogation pure et simple de l’article 87 bis du code du travail », pour permettre l’amélioration du pouvoir d’achat des travailleurs, notamment les plus défavorisés. Ils rappellent aussi à « la régularisation de la situation des contractuels » pour abolir les emplois précaires dans le secteur. Ils déplorent, également, l’inexistence de promotion pour «les travailleurs dont la carrière n’a jamais évolué depuis deux décennie au moins », notent-ils dans la même déclaration. Des revendications, à l’instar « du statut particulier», qu’ils jugent légitimes et dont ils souhaitent faire aboutir par leur action. Ainsi, annoncent-ils, « la grève de trois jours, dont la première s’étalera du 10 au 12 juin, sera reconduite, comme prévue par le bureau fédéral, du 18 au 20 juin prochain ».
T. Ch.