Une infrastructure laissée à l'abandon

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Le complexe sportif de proximité de Boghni n’a pas encore trouvé preneur pour le rendre opérationnel après maintenant plus de deux années d’attente des jeunes qui continuent d’exercer l’activité sportive dans des conditions difficiles, en l’absence d’un cadre adéquat pour faire émerger leurs compétences. Ce constat est désolant pour les habitants d’une ville en quête d’espaces pour promouvoir les activités des jeunes, et ce, en dépit de l’achèvement des travaux de réalisation du complexe à coup de milliards, malheureusement laissé en état d’abandon. Pourtant, l’infrastructure comporte une aire de jeu, une salle omnisports et des terrains combinés, soit tout ce qui peut contribuer à la relance de l’activité sportive. Ainsi, l’investissement des pouvoirs publics s’est avéré inutile pour le moment, d’autant plus que les espaces d’accueil des sportifs occupent plus d’un hectare dans une zone d’extension urbaine toute indiquée pour devenir d’ici quelques années une grande cité avec tous les projets de logements en cours de réalisation. De ce fait, il est temps que la direction de la jeunesse et des sports à laquelle revient la responsabilité de gérer ce bien public trouve le moyen de le sauver tout d’abord des dégradations et de lui designer un responsable, pas seulement sur papier, puisque on a laissé entendre auparavant que des cadres étaient désignés pour sa gestion. Ce qui est recherché en fait, c’est de le doter de moyens humains et matériels pour sa mise en service d’une manière organisée, entres autres, le doter d’un cahier des charges en lui confiant des missions bien définies.

M. Haddadi

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