Le projet à l’arrêt

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La daïra de Tizi-Gheniff n’a encore ni banque, ni hôpital et encore moins une unité de protection civile dont le projet lancé il y a 2 ans, est actuellement à l’arrêt.

A ce sujet, nous avons appris que l’enveloppe qui lui a été allouée a été consommée et sa réévaluation n’a pas encore été faite. D’ailleurs, aujourd’hui, on peut apercevoir cette bâtisse abandonnée debout comme une relique du passé. Pourtant, cette unité est plus qu’indispensable.

D’abord, elle permettra des interventions rapides sur ce territoire qui s’étend jusqu’à la frontière avec la wilaya de Boumerdès, du côté de Chabet El Ameur et de Timezrit ; et du côté d’Ameddah et de Beggas dans la wilaya de Bouira, avec bien sûr des massifs forestiers fortement boisés en proie aux feux de forêts.

Ensuite, il faut dire que l’unité de Draâ El Mizan se trouve dépassée car elle couvre elle aussi un territoire très vaste. Il faut se rappeler seulement que durant la neige de l’hiver dernier, les éléments de la dite unité ont été sur plusieurs fronts. Il fallait intervenir dans six communes (Draâ El Mizan, Frikat, Aïn Zaouia, Aït Yahia Moussa, Tizi-Gheniff et M’Kira).

Entre un village de M’Kira et un village d’Aït Yahia Moussa, il y a plus de soixante kilomètres. D’ailleurs, si une équipe de la protection est sur la RN25 au secours de blessés d’un accident de la circulation, il faudrait attendre plus de trois heures pour venir au secours d’autres personnes sur la RN68, par exemple à Tamdikht.

En définitive, pour toutes ces raisons et pour plus d’efficacité la relance de ce projet urge ou, à défaut, penser au moyen de mettre sur place une brigade mobile, surtout qu’on est en saison estivale et que la protection civile est très sollicitée.

Amar Ouramdane

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