Le projet de réalisation du centre d’enfouissement technique (CET) dans la commune de Ouadhias au sud de la wilaya de Tizi-Ouzou, est aujourd’hui à l’arrêt à cause de la non concrétisation du projet d’ovoïde qui travers la commune en son cœur. Il convient de souligner que les travaux de concrétisation de ce fameux projet d’envergure, accordé par la direction de l’environnement de Tizi-Ouzou, ont été lancés, il y a déjà presque cinq mois, comme il est utile de noter que le projet d’ovoïde qui est aussi accordé par la même direction avec une somme colossale allouée pour sa réalisation, n’est toujours pas lancé. Un projet qui devait recevoir les eaux usées de toute la localité sur une longueur de prés de deux kilomètres dont il reçoit même les eaux du CET qui est en construction. Mais cela n’aura pas lieu pour le moment du fait que l’ovoïde n’est même pas lancé. Une source proche du dossier nous indiquera qu’ «effectivement, les travaux de réalisation du CET sont à l’arrêt après seulement quelques mois après leur démarrage. Du fait que le projet d’ovoïde n’est pas encore réalisé les travaux du CET ont donc été arrêtés». Précisant que le projet verra le jour dans les jours avenir : « Les travaux de ce projet en question va être lancés dans un bref délai. Celui-ci va être réalisé en lot et permettra le lancement de nouveau du projet du centre d’enfouissement ». Il y a lieu de noter que ces deux projets sont complémentaires et qu’ils doivent être réalisés dans les plus brefs délais.
D’autant plus que la localité continue de subir tous les affres de l’environnement qui se dégrade de jour en jour, dans des quartiers au chef-lieu communal et dans les villages. C’est le cas de la cité de 5 juillet, la cité Zedma, 75 logements… qui sont pollués par des déchets ménagers.
En attendant le projet d’ovoïde, les égouts de toute la municipalité sont charriés dans la rivière tout prés des habitations, crèche, stade communal, formant un oued «El Harrach», et mettant les citoyens en danger permanent de maladies à transmission hydrique et respiratoires.
B. K.