Pourquoi ce blocage ?

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La commission des oeuvres sociales du secteur de l’éducation de la wilaya de Tizi-Ouzou, issue des élections du 29 janvier dernier, attend toujours son installation officielle. Dans une déclaration, remise hier à notre rédaction et signée par leur présidente, N. Belhadji, les membres de la commission des oeuvres sociales de l’éducation ont tenu à attirer l’attention sur « le retard et le blocage, incompréhensibles et sans motif qui pourrait les justifier, quant à notre installation ». Selon le document, les élections démocratiques qui les ont consacrés, le 29 janvier dernier, à la tête de cette commission, n’ont pas connu de suite et le dossier de oeuvres sociales reste toujours gelé au niveau de la wilaya. En effet, écrivent-ils, « le dossier de demande de décision de création a été transmis à la DRAG par la direction de l’éducation. Nous avons été surpris d’apprendre, par la suite, que ledit dossier fut rejeté pour non-conformité ». Dans le même document, dont une copie a été transmise au ministre de l’Education nationale, au wali et au P/Apw de Tizi-Ouzou, la présidente s’interroge sur les raisons qui empêchent la commission de voir le jour : « S’agit-il d’incompétence de la part de la direction de l’éducation ou de démarche délibérée pour retarder l’installation de notre commission ? ». Dans d’autres wilayas du pays, précise-t-elle, cette procédure administrative a abouti dans des délais raisonnables. « Les travailleurs de l’éducation au niveau de notre wilaya se demandent pourquoi nous n’avons pas encore entamé notre mission et pourquoi ils ne bénéficient pas encore de leur argent. Alors que nous, nous ne pouvons entamer notre mission que dans un cadre réglementé », expliquera la présidente. Selon le même communiqué « cette situation porte un sérieux préjudice, pour travailleurs de l’éducation, en matière d’œuvres sociales, notamment pour ce qui relève de leur santé et des différentes aides sociales ». Ainsi donc, le dossier demeure toujours suspendu, au niveau local, même après l’installation de la commission nationale de la gestion des œuvres sociales. « Au niveau de la direction de l’éducation, on n’arrive pas à nous expliquer le problème. On nous assure, à chaque fois, que le dossier est pris en charge, mais cela fait plus de cinq mois qu’on n’a rien vu venir », ajoute notre interlocutrice qui signale qu’une année s’est déjà écoulée, du mandat de trois ans des membres de la commission, « sans que ces membres puissent entamer leur mission ». De son côté le directeur de l’éducation, sollicité par les membres de la commission des œuvres sociales des travailleurs de l’éducation de Tizi-ouzou, n’a, semble-t-il, pas encore répondu à leur sollicitations. « Nous avons, à plusieurs reprises, fait des demandes d’audience au directeur de l’éducation, dont la dernière en date a été effectuée le 27 mai dernier, afin qu’il se penche sur cette situation qui n’a que trop duré mais malheureusement, nous n’avons jamais réussi à le voir », s’insurge l’un des membres de la commission qui s’est présenté hier, à notre bureau.

T. Ch.

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