Déféré devant le tribunal criminel, près la cour pénale de Boumerdès, pour le chef d’inculpation d’appartenance et d’adhésion à groupe armé le nommé B. T. Mohamed a écopé hier, d’une peine de cinq (05) ans de prison ferme. Poursuivi pour soutien à un réseau de l’ex-GSPC, il y’a quelque années, le même prévenu, originaire de Corso, avait été acquitté pour rappel, suite au verdict du juge. Mais l’affaire judiciairement examinée, hier, et qui le concerne « directement », remonte à la fin du mois de septembre 2011. Une patrouille de la gendarmerie nationale l’a arrêté suite à une enquête qui avait duré plus d’un mois, après l’élimination de deux terroristes, Sebane Kamel et Ibrahimia Mohamed Seghir, près du village voisin de Tidjelabine. Les gendarmes avaient récupéré alors, deux grenades, un pistolet automatiquement et un téléphone portable dont le répertoire (puce) contenait le numéro de l’inculpé B. T. Mohamed. Selon l’acte de renvoi, celui-ci était donc en constante relation avec des éléments de la seriate sanguinaire locale « El Feth », dont l’un des émirs, Bentitrami Omar, a été abattu, il y a plus de trois ans, au centre-ville de Boumerdès. Le prévenu, âgé de 25 ans, a tenté hier, de se disculper en affirmant que le portable dont il disposait au moment de son arrestation est passé entre plusieurs mains, d’autant qu’il l’avait acheté au marché noir. S’en tenant à l’arrêt de renvoi, le représentant du ministère public a requis, contre lui, une peine de 10 ans de prison ferme. Après les plaidoiries, suivies de délibérations, le juge a limité sa peine à cinq (05) ans de réclusion.
Salim Haddou