Il est devenu très courant et habituel, qu’à quelques semaines du mois de carême, les citoyens commencent à s’interroger et à s’inquiéter des prix de divers aliments de base tels que les fruits, les légumes et la viande qui ont tendance à devenir inaccessible en cette période particulière de l’année. Etant donné que la consommation de la viande augmente pendant ce mois, son prix connaît une hausse fulgurante avant même que ce dernier ne soit entamé au grand dam des citoyens qui payent cher cette anarchie du marché. Il est à noter que le prix de la viande fraîche varie entre 770 et 800 DA le kilo pour la viande de veau et entre 1100 et 1200 DA pour celle du mouton. S’agissant de la viande congelée, qui fait office d’alternative, ses prix varient entre 300 et 600 DA.
Quant à la blanche, elle est à 350 DA le kilo. Mais l’on s’interroge si ces prix seront maintenus ou s’ils vont flamber dans les prochains jours.
Une question légitime, en sachant que d’après les autorités concernées, notre pays s’apprête à importer une quantité importante de viande congelée pour couvrir la demande du mois de ramadhan, car de nombreux citoyens ont trouvé dans le recours à la viande congelée, le moyen d’améliorer, sans se saigner, leurs repas pendant le mois de jeûne. A souligner également que la coïncidence du mois de carême, ces dernières années, avec la saison estivale, joue un rôle supplémentaire dans la hausse des prix des différents aliments. L’arrivée de milliers d’algériens vivant en étranger, venant jouir des vacances auprès de leurs familles, et dont le pouvoir d’achat est nettement supérieur à celui des locaux, fait que beaucoup de commerçants, peu scrupuleux, gonflent les prix de leurs marchandises par appât du gain.
R.Selmani