Plusieurs cités et quartiers du chef-lieu de la localité de Bordj-Okhriss, à une trentaine de kilomètres vers le sud de Bouira, se trouvent depuis le début de la saison estivale plongés dans le noir, à cause de la défaillance et de la vétusté du réseau d’éclairage public de cette commune.
En effet, hormis le centre-ville et près du siège de la mairie, les autres coins sont oubliés et sombrent dans l’obscurité totale. Dans certaines cités, on peut parler d’absence quasi-totale de lampadaires, dans d’autres quartiers, ceux-ci existent cependant, ils ne fonctionnent pas, faute d’ampoules. «Notre quartier sombre carrément dans l’obscurité dès la tombée de la nuit, aucun des lampadaires ne fonctionne !», nous dira l’un des riverains. Et d’enchaîner : «A cause de cette situation, un climat d’insécurité règne au niveau du quartier, notamment de nuit, où des groupes de jeunes adolescents et de délinquants prennent comme refuge les cages d’escaliers et les sous-sols des immeubles, cela malgré qu’on a signalé ce problème à maintes reprises, mais en vain !», affirme notre interlocuteur, selon lequel, les services de la mairie n’arrivent plus à gérer correctement le système d’éclairage et sa maintenance, faute de moyens humains et matériels, et la mauvaise qualité des ampoules utilisées dans la maintenance, et de la vétusté du réseau dont le câblage date dans certaines agglomérations, de l’ère coloniale. «S’il arrive qu’une lampe est grillée, il faut attendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour qu’elle soit remplacée.
D’ailleurs certaines lanternes ne servent que pour le décor !», se désole notre interlocuteur.
Oussama K.