La grève massivement suivie

Partager

La grève, à laquelle a appelé la Fédération nationale du secteur des communes (FNSC), a été massivement suivie par les travailleurs communaux, avec un taux d’adhésion de 75% à l’échelle nationale. Les communaux ne comptent pas lâcher prise quant à leurs revendications. En effet, cette énième action de protestation a trouvé écho chez les travailleurs qui réclament, depuis deux ans, un dialogue sérieux avec la tutelle dans le but de trouver des issues satisfaisantes pour eux. « Le taux de suivi a atteint les 75% au niveau national. Contrairement aux grèves précédentes, aucun dépassement n’a été enregistré », a affirmé hier, Ali Boutabla, président de la FNSC. Il y a lieu de souligner que la fédération a décidé de mettre fin à cette grève cyclique à partir de la semaine prochaine, «afin de préparer une action de grande envergure, dès la rentrée sociale», lit-on dans le communiqué rendu public par la FNSC. Cette décision a été prise suite à la réunion du bureau de la fédération, tenue le 5 du mois en cours, dans le but d’évaluer la grève cyclique. Les syndicalistes expriment leur « ras-le-bol quant à la sourde oreille de la tutelle, qui continue d’afficher son indifférence» concernant les doléances de cette catégorie de salariés. «Les pouvoirs publics continuent à se confiner dans leur mutisme, faisant la sourde oreille aux revendications des travailleurs des communes qui semblent totalement ignorés», s’est indigné la FNSC. Cette dernière a tenu à ajouter qu’«au lieu d’ouvrir un véritable dialogue, les pouvoirs publics s’entêtent, à ce jour, à s’opposer aux revendications légitimes des travailleurs». Parmi les revendications des communaux, figurent « l’ouverture de négociations sur le statut particulier et le régime indemnitaire des communaux, l’élaboration de toute la réglementation relative au monde du travail et l’amélioration du pouvoir d’achat».

La fédération met en avant d’autres points, à savoir «la réintégration de tous les syndicalistes licenciés et suspendus arbitrairement, la révision du statut particulier des corps communs, des ouvriers professionnels, des conducteurs et des gardiens, l’abrogation de l’article 87 bis et le maintien du régime de retraite sans condition d’âge ».

Samira Saidj

Partager