Le premier ministre, Ahmed Ouyahia, représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à Addis-Abeba, a présenté hier son rapport sur la mise en œuvre du programme d’action en matière de gouvernance au sommet du MAEP qui se déroule dans la capitale éthiopienne.
Dans son allocation d’ouverture, le président du Niger Mahamadou Issoufou a indiqué que le Mécanisme permet de consolider la paix sociale, la croissance durable et l’intégration régionale et continentale, et que le MAEP constitue une « réponse à la mauvaise gestion dont souffrent les pays africains ».
De son côté le président du Sénégal, Macky Sall, qui assiste pour la première fois à un sommet du MAEP, a relevé que le Mécanisme contribue à instaurer la paix sociale sur le continent dans la mesure où il renforce la bonne gouvernance.
« La pertinence du MAEP consiste à se baser sur les expériences des autres pays afin de corriger des défaillances de gestion et de gouvernance », a commenté le président Sall, appelant à veiller à la période de post-évaluation pour l’application des recommandations. Notons que le Conseil exécutif de l’Union africaine (UA) a rendu hommage, à titre posthume, à deux anciens présidents africains, en l’occurrence l’ancien chef d’Etat algérien, Ahmed Ben Bella, et le président malawite Bingu wa Mutharika.
Une minute de silence a été observée à la mémoire des deux défunts présidents à l’ouverture de la 21e session ordinaire du Conseil exécutif de l’UA. Ben Bella, premier président de l’Algérie indépendante, ainsi que Mutharika étaient décédés le mois d’avril 2012. Le Conseil exécutif de l’UA est composé des ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’UA. Ils examineront les points à soumettre pour adoption au sommet des chefs d’Etat et de gouvernement.
Ferhat Zafane