Les prix se stabilisent… au sommet

Partager

Les prix des fruits et légumes, qui ont entamé une ascension vertigineuse quelques jours avant le Ramadhan, suivant une courbe croissante jusqu’à atteindre des sommets inaccessibles, commencent, enfin, à se stabiliser un tant soit peu.

Au quatrième jour du Ramadhan, voici les prix affichés par un marchand de fruits et légumes installé à Bir Essalam dans la périphérie de Béjaïa et qui a la réputation de pratiquer des prix étudiés. Si l’on commence par le roi de la marmite qu’est l’oignon, son prix est resté inchangé depuis des semaines à 40 DA le kilo, cela est sûrement dû au fait que l’on soit en pleine période de récolte. Le prix de la tomate est quant à lui revenu à 50 DA, après avoir atteint les 70 voir 80 DA. Au marché de l’EDIMCO, la tomate, de moins bonne qualité bien sur, est cédée pour la moitié de ce prix. Le poivron est vendu à 80 DA le kilo, lui aussi après avoir essayé de faire un bond à 120 voir à 140 DA. Les haricots verts ont vu leur prix chuter de 150 à 120 DA ou même à 100 DA, selon la fraîcheur du produit. La pomme de terre est cédée à 50 DA, alors qu’elle était vendue à 30DA, l’explication donnée est que les ouvriers agricoles rechignent à l’arracher par ces temps de canicule. La courgette et la carotte, après avoir frôlé les 100 DA le kilo, voire plus, prennent le chemin du retour, elles aussi, pour marquer une pause à 50 ou 60 DA. Le concombre, la salade et les choux verts se maintiennent en ce quatrième jour du Ramadhan respectivement à 70, 90 et 80 DA. S’agissant des fruits de saison, le raisin s’affiche entre 200 et 220 DA, les poires à 230 DA, les oranges à 300 DA et plus, les dattes, qui sont demandés en ce mois de jeûne vous narguent du haut de leur 400 à 450 DA le kg. La banane est cédée à 160 DA, le melon se maintient à 100 DA et la pastèque occupe se vend entre 30 et 40 DA/kg. Signalons aussi que des variations de prix allant de 20 à 50 DA, par kilo et par produit, sont constatées entre les magasins de fruits et légumes où vous pourrez choisir une à une vos tomates et les marchés hebdomadaires où le vendeur trouve toujours le moyen de vous fourguer une ou pièces pourries.

B. Mouhoub

Partager