Ces derniers mois, la loi du… margoulin fait le buzz et défraie la chronique à Seddouk. En effet, le quotidien des Seddoukois foisonne de ces actes délictuels, commis de jour comme de nuit : cambriolages de maisons et de magasins, vols à la roulotte, à la tire et chapardages divers. «Les malfaiteurs ont exploité mon absence de la maison, le temps d’aller faire mes courses, pour la vider de son contenu. Tous mes biens, ainsi que les bijoux de ma femme ont été emportés», rapporte, atterré un père de famille résident dans un lotissement social à la périphérie de la ville. «Ce sont des décennies de labeur et d’économie qui se sont volatilisées en l’espace de quelques heures seulement», ajoute-t-il, sur une pointe d’amertume. Une autre enfilade de prédations relative au vol de voitures, revient également de manière itérative dans la bouche du commun des citoyens de Seddouk. En effet, des témoignages concordants font état de disparition de voitures et de fourgons aux quatre coins de la commune. La pègre cible préférentiellement les véhicules utilitaires, nous informe-t-on. «Il y a deux semaines, un camion frigorifique a été volé en plein jour à Seddouk. Son propriétaire, fournisseur de son état, s’affairait à décharger sa marchandise», témoigne un retraité résident au quartier Berkani. «Pas mal de véhicules ont disparu dans des conditions semblables», soutient-t-il. On raconte que le marché hebdomadaire, qui se tient les samedis, est, lui aussi, un lieu tout indiqué où opèrent régulièrement des bandes de voleurs : argent et effets personnels volés, accessoires de voitures dérobés, portables et bijoux subtilisés… «L’état ne doit pas se contenter de mesures après coup, mais agir préventivement, en renforçant la sécurité au niveau des points névralgiques de la ville, tout en infligeant des sanctions exemplaires contre les auteurs de ces actes répréhensibles», préconise un citoyen du village Takaâts.
N. M.