A Béjaïa, seules cinq communes sur les cinquante-deux que compte la wilaya ont des services d’état civil informatisés, en totalité pour trois et partiellement pour les deux autres. « Cela fait trois ans que notre service d’état civil est informatisé délivrant en l’espace de quelques secondes n’importe quelle pièces des 28 que compte la nomenclature des documents administratifs délivrés par la mairie », déclarera, tout fier, Khirdine Amrane, président de l’APC de Kherrata, première commune à procéder à l’informatisation total de son état civil. Salem Mammeri, président d’APC d’Amizour tire aussi une grande fierté d’avoir procédé à l’informatisation de son service état civil. Outre ces deux communes, il y a aussi celle du chef-lieu, de Sidi Aïch et d’Aokas qui fonctionnent avec des services d’état civil informatisés. Celui de cette station balnéaire de la côte « Est » est fonctionnel depuis un trimestre seulement et uniquement pour la délivrance de l’extrait de naissance informatisé alors que la fiche familiale, le certificat de résidence et l’acte de décès, entre autres, ne peuvent l’être que lorsque viendra le tour de la commune selon le programme tracé par le ministère. En effet, selon Slimane Bellouz, maire de la localité l’opération a été engagée sur instruction des services du ministère de l’Intérieur qui a dégagé pour cela une enveloppe financière pour compléter le budget dégagé sur les fonds de la mairie. Pour les autres communes, l’opération d’informatisation est au stade de projet, à l’image de Tizi N’Berber où on est en train de scanner les registres ou encore Akbou, cette deuxième commune après Béjaïa, où l’on parle encore de projet.
A. Gana