Conférence sur le mouvement national

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Pour suppléer son maître et ami de toujours, Rachid Ali Yahia, invité par l’association culturelle Rahmani Slimane d’Aokas, mais hélas absent car retenu en France, Kasmi Tahar, cadre retraité du secteur économique et historien, a animé une conférence débat au centre culturel de la localité samedi dernieren début d’après-midi.

Le thème retenu pour cette rencontre, laquelle rentre dans le cycle d’activités organisé à l’occasion de l’anniversaire du 20 août 56, a trait au mouvement national. Selon l’orateur, le mouvement national a commencé à se structurer en France depuis 1916, initié par l’émigration kabyle qui n’a pas hésité à organiser à Paris, deux années plus tard, une marche qui avait abouti à l’arrestation d’une trentaine de militants. Pour rassembler l’ensemble des patriotes du Maghreb, plusieurs personnes ont été contactées mais hélas le mouvement s’est limité aux algériens et c’est ainsi que l’émir Khaled et Messali Hadj ont été approchés. Moins de dix années plus tard, l’étoile nord africaine naquit. Avec l’arrivée de personnalités telles que le chaoui d’arris, né à Tahir (Jijel), Ferhat Abbas et Imache Amar, le Parti du Peuple Algérien remplacera l’Etoile nord africaine en 1931. En 1948, 1949, c’était l’effervescence, dira le conférencier, avec le fameux complot anti-berbériste contre une poignée de militants de la cause berbère qui travaillait en parallèle, à l’image de Mohand Ouidir Aït amrane, Rachid Ali Yahia, Amar Oussedik et Hocine Aït Ahmed. Le conférencier conclura son intervention en rappelant le déclenchement de la guerre de libération nationale en 1954 et le congrès de la Soummam qui aurait duré selon lui, une vingtaine de jours, du 1er au 20 août 1956. Il n’omettra pas de rappeler que les mozabites ont été ralliés à la cause nationale par le biais de l’un des leurs, Moufdi Zakaria, auquel il avait été demandé d’écrire un hymne national pour le pays.

A. Gana

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