La deuxième édition du festival culturel local «Lire en fête» de la wilaya de Béjaïa qui s’étalera sur deux semaines, débutera aujourd’hui, samedi, avec la présentation sur la place du 1er novembre du chef-lieu, d’une exhibition de la fanfare des scouts, du jongleur El Hachemi, des clowns de Yacine Khima et de l’humoriste Smail Bentaouache (Mister Bean). Quinze journées durant, le théâtre régional, la cinémathèque et les maisons de jeunes des daïras de Béjaïa, Chemini, Adekar, El Kseur, Barbacha et Souk El Tenine accueilleront, outre celles de Béjaïa, des troupes venues d’Alger, de Tizi-Ouzou et de Chlef, qui animeront la région en cette fin de période estivale. Des spectacles de magie, de marionnettes, de théâtre, de clowns, de jongleurs, de chants pour enfants, des lectures poétiques, des lectures de contes pour enfants avec aussi la participation de ces derniers aux tests culturels, aux dessins et à la peinture, lesquels seront sanctionnés par la remise de prix, constitueront ces festivités qui se dérouleront au théâtre régional, à la cinémathèque et dans le cadre de la caravane initiée à travers les six daïras retenues. Pour sa part, la wilaya de Tizi-ouzou abritera également une manifestation similaire à partir de demain. Dans ce contexte, M. Ould Ali directeur de la culture a bien mis en exergue la nécessité de telles initiatives pour réhabiliter la lecture au sein de la société locale, notamment chez les jeunes. C’est aussi le but des projets de la bibliothèque principale de lecture publique, des 67 bibliothèques communales dont une vingtaine sont fin prêtes et aussi, ajoutera M. Ould Ali, des salles de lecture au niveau des villages. Pour la troisième édition du Festival, la direction de la culture a répertorié plusieurs sites pour accueillir les animations notamment la maison de la culture et le théâtre régional Kateb Yacine. Les localités seront aussi mises à contribution pour «l’élargissement et la décentralisation des activités», précisera-t-il.
Des visites au niveau des hôpitaux sont également prévues chez les enfants hôspitalisés. Côté activité un riche programme des ateliers dédiés aux enfants venus des crèches mais aussi d’établissements scolaires locaux, à l’image des ateliers de lecture, écriture, théâtre, musique, danse, dictée, informatique, recherche et autres. La nouveauté cette année est un atelier dédié au patrimoine local, dont le but est «de faire connaître le patrimoine matériel et immatériel à l’enfant», ajoutera-t-il. Des concours récompenseront à la fin du Festival, les meilleures de chacune des catégories participantes. Des professionnels et une cinquantaine de troupes venues de nombreuses régions du pays, dont Alger, Sétif, Tipaza, Sidi Bel Abbès, Ouargla, ainsi que des troupes locales prendront en charge la mission de mener ces opérations. Et afin de marquer l’événement national de cette année, qui est la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du pays, il sera question d’inviter des moudjahidine pour des rencontres et des conférences, afin de parler du rôle mais aussi comment l’enfant a vécu lors de la guerre de libération.
«Prévoir un concours Spéciale connaissance de l’histoire du pays et de la guerre de libération en particulier, est aussi une occasion pour nous de marquer l’événement par un aspect historique», ajoutera le même responsable. Des spectacles de clowns, de magie, de danse et de musique sont aussi programmés en parallèle à des activités éducatives. A noter que pour la même journée de demain, la direction de la culture de Tizi-ouzou prévoit la distribution de pas moins de 30 mille livres à travers 200 organisations, dont des associations caritatives et autres comités de villages. Des dons qui ont permis à la direction de la culture de distribuer pas moins de 100 mille livres depuis 2008, signale au passage M. Ould Ali.
A. Gana et C. T.