«Cette situation ne peut plus durer. Les responsables concernés sont appelés à faire le nécessaire en vue d’améliorer l’état des lieux et l’image de la ville. Dès les premières pluies, nous ne pouvons plus marcher, la gadoue envahit la ville. On nous a annoncé un projet pour l’amélioration urbaine, avec plusieurs milliards, mais l’entame est renvoyée aux calendes grecques », se désolera un citoyen. Signalons qu’au chef-lieu communal de Souk El Tenine, la route principale est « labourée » dans les deux sens par différents travaux (Gaz, AEP et assainissement). Les travaux de réparation ne sont pas effectués. Le bitume a donc disparu tout le long de la route. Les fuites d’eau et la pluie font le reste pour généraliser l’insalubrité. Les commerçants, squattant toujours les trottoirs, contraignent les piétons à négocier avec les automobilistes pour se frayer un passage. Les jours de marché (bihebdomadaire), la donne se complique davantage, car les marchands ambulants n’hésitent pas à squatter la chaussée. Du coup, la ville étouffe. Les bouchons s’installent à longueur de journée. Les rixes et les altercations entre chauffeurs, piétons et commerçants ne sont pas rares. Rappelons aussi que les services de sécurité et les agents de la circulation brillent toujours par leur absence, alors les citoyens se sentent, à juste titre, livrés à l’anarchie et abandonnés par les pouvoirs publics. Rappelons, tout de même, qu’un projet d’amélioration urbaine a été accordé à la municipalité mais son lancement tarde à être effectué.
H. T.