Diversement suivie à Bouira

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Au niveau de la wilaya de Bouira, la Fédération nationale du secteur des communes (FNSC) affiliée au SNAPAP, a elle aussi répondu au mot d’ordre de grève nationale d’une semaine à compter d’hier mardi. Ainsi, et selon le représentant local du SNAPAP, le taux de suivi pour la journée d’hier avoisinait les 70% à l’échelle de la wilaya. Pour notre interlocuteur, les travailleurs communaux sont marginalisés. « Vous n’avez qu’à voir nos conditions de travail et notre salaire minable pour vous faire une idée du calvaire dans lequel nous vivons », a-t-il indiqué. Concernant les communes où les taux d’adhésion à ce mouvement de grève était le plus élevé le coordinateur du SNAPAP à Bouira a relevé que « dans certaines localités, notamment dans les communes de M’Chedallah, El Asnam et Ahnif, on a enregistré un taux de suivi de 100% ». Cependant, dans d’autres, à l’image d’Ain Bessam, Kadiria et Souk El Khemis, les travailleurs communaux n’ont pas adhéré à ce mouvement. Au niveau du chef-lieu de la wilaya, tous les services communaux ont travaillé le plus normalement du monde. Selon M. Mezine, représentant syndicale UGTA, majoritaire à l’APC de Bouira, les raisons de cette non adhésion à la grogne qui secoue le secteur les travailleurs communaux résiderait dans le fait qu’« à notre niveau, on n’a reçu aucune notification de débrayage de la part de notre centrale syndicale ». Il précisera que « nonobstant cela, je vous affirme, en mon nom et celui des travailleurs de la commune de Bouira, que nous sommes solidaires avec nos camarades grévistes, car nous partageons les mêmes revendications ».

R. B.

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