L’école de Tassoukit toujours sans cantine

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Ce n’est un secret pour personne, l’école primaire de Tassoukit dans le village d’Aït Abdelmoumène, à six kilomètres du chef-lieu de la commune de Tizi N’tleta demeure encore et toujours sans cantine. Pourtant, le projet d’en construire une a été inscrit depuis maintenant cinq années déjà ce qui a même privé les enfants de la localité de cet établissement. Il est à rappeler que les pouvoirs publics avaient dégagé la bagatelle de 910 millions de centimes pour la réalisation de la structure, et l’assiette foncière a été léguée par un bienfaiteur de la région au grand bonheur des élèves et leurs parents. Hormis le démarrage constaté des travaux, le fameux projet est resté «bloqué» à ce jour. Kaci Zeghni, un membre du comité de village nous dira : «C’est le seul projet de toute la daïra de Ouadhias qui a traîné aussi longtemps et qui continue. Pourtant, le foncier et l’enveloppe financière de près d’un milliard ont été réservés pour la concrétisation de cette cantine ». Et d’enchaîner : « L’étude de ce projet a duré près de cinq ans ! Si ce n’était le blocage des élus municipaux, cette infrastructure aurait été mise en service et les élèves pris en charge », martèlera-t-il. Par ailleurs, nous apprenons d’une source proche de la daïra de Ouadhias qu’une solution a été trouvée, il s’agirait de démolir les sanitaires implanté dans la cour et de construire à nouveau une bâtisse de R+1, c’est à dire les sanitaires et la cantine. Hélas, l’idée n’a pas trouvé d’écho favorable chez les responsables municipaux : «Le maire a refusé et de démolir les sanitaires et de démarrer les travaux de construction de l’assiette qui a été donnée par le bienfaiteur. C’est à lui maintenant de débloquer la situation», conclura notre interlocuteur. Quant au CEM d’Aït Abdelmoumène, il demeure lui aussi sans cantine et les collégiens en souffrent, obligés qu’ils sont, surtout en périodes de froid et de pluie, d’aller à la maison à midi : «Les collégiens sont perturbés par cette situation qui dure depuis trop longtemps. Les responsables de l’éducation devraient réfléchir aux désagréments que cet état de fait cause aux élèves», dira un parent d’élève.

B. K.

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