Le sachet de lait vendu à 28 DA !

Partager

ne donne pas la quantité suffisante, ce qui crée une tension et obligent certains citoyens à faire des stocks en prenant entre trois, cinq ou plus, achetés chez différents épiciers, il nous impose aussi des ventes concomitantes, un yaourt pour chaque sachet de lait. Si le lait est très demandé le yaourt en revanche reste un dessert que ne se permettent pas toutes les familles. Comme c’est un produit périssable qui ne se conserve pas longtemps, nous ne prenons que des quantités que nous pouvons écouler, ce que refuse ce grossiste. En plus il prend plus que la marge bénéficiaire en nous le vendant au prix consommateur de 25 dinars. Nous ne savons pas à qui se plaindre pour la r égulation du marché du lait dans notre région. En attendant, le grossiste continue à faire sa loi, l’épicier fait face à un manque à gagner et le consommateur se bouscule pour avoir un sachet de lait qu’il achète au marché noir», a-t-il expliqué. Pareil pour la bouteille de gaz, qui se vend à 215 dinars depuis belle lurette déjà même en été période ou elle n’est pas très demandée. En hiver son prix flambe. Pourtant, elle est livrée par des camions Naftal. «Pour tant les bombonnes de gaz sont livrées par les camions Naftal, mais malgré cela, elles se vendent au marché noir tout comme d’ailleur s le sachet de lait qui n’est jamais vendu à son prix réel», s’écrie un consommateur. L’absence des services de contrôle et la passivité des citoyens sont à l’origine des ces augmentations tous azimut qui touchent plusieurs produits de large consommation, des produit sensés être vendus à des prix fixés par l’Etat.

L.Beddar

Partager