Le village Kalous, relevant de la commune de Frikat dans la daïra de Draâ El Mizan, est en train de vivre dans la précarité à cause, expliquent les citoyens, de nombreux problèmes qui durent depuis plusieurs années.
En effet, d’après le comité du village Kalous, les citoyens souffrent énormément à cause de la pollution provoquée par l’état défectueux du réseau d’assainissement, et cela même s’il a été réalisé récemment. Des fuites sont, en effet, constatées juste à proximité des fontaines d’eau potable où s’alimente la population. Cela s’ajoutant aux eaux usées dégagées par les canalisations qui coulent à ciel ouvert sur la chaussée, ce qui pourrait engendrer un grand danger pour la santé des citoyens avec toutes les maladies à transmission hydrique qui ont refait surface ces dernières années et d’autres épidémies liées à ce type de pollution. Des réunions entre les responsables du comité de village et les responsables de l’APC ont eu lieu en vue de trouver une solution à ce problème, mais d’après le comité de village, « les villageois n’ont eu droit qu’à des promesses qui ne sont jamais concrétisées ». Concernant l’aménagement urbain, toujours selon le même comité « depuis des années, le village n’a eu droit à aucun projet d’aménagement. L’exemple du chemin communal menant vers le cimetière du village, impraticable, en est la preuve. De même que le problème de l’évacuation des eaux pluviales, qui menacent les habitations, notamment en période de fortes précipitations, qui n’a pas été pris en charge ». Par ailleurs, le cadre de vie des villageois se dégrade aussi du fait de la prolifération des décharges sauvages. Dans ce contexte, « les villageois n’ont droit qu’à une seule navette par semaine pour la collecte de leurs ordures, ce qui est très insuffisant. Et même que n’est pas tous les quartiers du village qui bénéficient de cette seule navette. Cela a contraint la population à créer des décharges partout. Enfin, et devant cette situation dans laquelle vivent les citoyens de Kalous, le comité de ce village interpelle les autorités locales de la nécessité de régler tous ces problèmes qui risquent de créer un climat de tension au sein de la population.
R. Arkam