Des ralentisseurs SVP !

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Les habitants de la localité d’Oued Rekham, relevant de la commune d’Ain Türk, à une dizaine de kilomètres du chef-lieu de la wilaya, réclament des ralentisseurs. Ainsi, c’est par le biais d’une pétition adressée aux autorités locales que ces citoyens ont insisté sur l’urgence d’entamer la réalisation de ralentisseurs au niveau de leur village. En effet, les auteurs de ce document, dont une copie nous a été remise, expliquent que « les criminels des routes n’éprouvent aucun remord à traverser notre localité à une vitesse folle, mettant en péril la vie de nous enfants(…), pour cela, nous exigeons de la part des services concernées, la mise en place de ralentisseurs tout au long de la route qui traverse la localité ». Tahar, l’un des signataires de cette pétition, dira : « On a déjà interpellé le maire à ce sujet, mais force est de constater que cet élu prend visiblement nos doléances à la légère». Il est vrai que cette localité est très exposée aux accidents de la route. D’ailleurs, à la fin du mois d’aout dernier, un jeune adolescent a été percuté par un « fou du volant » qui circulait à plus de 100km/h, nous a-t-on indiqué. Enfin, les citoyens stipulent dans leur pétition que « si les autorités locales ignorent une fois de plus notre requête, on sera contraints d’envisager des actions de rue ».

Eclairage public défaillant à El Maatogua

L’éclairage public au niveau de la petite localité d’El Maatogua, à 2 km du chef-lieu communal d’Ain Türk, fait cruellement défaut. Ainsi et selon quelques citoyens rencontrés, les lampadaires de ce bourg sont, pour la plupart, défaillants. D’après ces mêmes citoyens, les services de l’APC auraient été destinataires de plusieurs demandes de réparation de ces lampadaires, mais en vain. « On a écrit, protesté fermé le siège de l’APC, mais tout cela n’a servi à rien ! », a regretté Salah, gérant d’un magasin d’alimentation générale. D’autres encore ont souligné les difficultés qu’ils rencontrent pour regagner leurs domiciles à la tombée de la nuit. « Avec ces défaillances de l’éclairage public, on est obligé de se balader avec des lampes torches et autres briquets pour s’orienter dans l’obscurité », dira un autre citoyen résident dans la localité. Pire encore, et selon d’autres habitants, le manque d’éclairage accentue le sentiment d’insécurité. « On a peur ! », disent-ils. De leur côté les services communaux ont indiqué que « ces lampadaires ont fait l’objet de nombreuses réparations. Mais à chaque fois, certains jeunes font preuve d’incivisme flagrant. Aussitôt réparés, on les retrouve, quelques jours plus tard complètement dégradés… Par qui ? Je ne saurai le dire», a souligné un élu à l’APC de Ain Türk. Concernant d’éventuelles réfections, ce même élu confie que « dès le début de cette semaine, on va entamer une énième réparation ».

R. B.

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