Après l'ouverture de la gare d'Ahnif, au terme de travaux de réhabilitation et de ravalement de façade, le service ferroviaire a repris récemment au grand bonheur des usagers des chemins de fer. Ainsi, ladite enceinte est, depuis quelques jours, fréquentable après des années de fermeture et d'abandon.
Les trains, qui passaient sans marquer de haltes, stationnent le temps d’embarquer et débarquer les voyageurs. De tous les trains qui transitent par cette gare, il y a deux autorails qui marquent des arrêts pour les usagers de la région. Et c’est à partir de dimanche dernier que deux autorails desservant la ligne Alger-Béjaïa marquent des haltes au niveau de cette structure. Le premier autorail qui provient d’Alger à destination de Béjaïa entre à la gare d’Ahnif à 9h20, indique un cheminot. Alors que l’autre autorail qui part de Béjaïa vers Alger arrive vers la même gare d’Ahnif vers 17h00. Ce qui va permettre aux voyageurs issus de la région d’Ahnif et de la vallée du Sahel de rejoindre les deux destinations précitées entre autres. «L’aménagement de deux arrêts au niveau de notre gare est une bonne chose pour nous les habitants d’Ahnif, entre autres. Cela nous permet d’atteindre par exemple la capitale ou la ville de Béjaïa sans transiter par la voie terrestre où des bouchons et autre embouteillages sont de plus en plus nombreux. Cela fait des années que nous attendons cette remise en service de notre gare ferroviaire. Aujourd’hui, à notre grande satisfaction, c’est chose faite. Cependant, j’aurai aimé voir d’autres trains marquer des haltes au niveau de cette enceinte ferroviaire», indique un habitant d’Ahnif-centre. Par ailleurs, les habitants de cette localité n’ont pas cessé d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur la nécessité d’installer une passerelle qui enjambe les rails pour protéger les habitants et notamment les élèves de l’école Ali Boubi laquelle jouxte cette gare. «La mise en place d’une passerelle au niveau de cette gare est une nécessité absolue pour protéger nos habitants surtout les enfants», préconise un autre habitant.
Y. S.