Les enseignants contractuels ne comptent pas lâcher du lest.
En effet, ils ont décidé de renouer avec la protestation et appellent à « un rassemblement national pour aujourd’hui, devant le siège de la tutelle », afin de réclamer leur intégration immédiate. Depuis mars 2011, la demande des enseignants contractuels n’a pas trouvé d’écho auprès de la tutelle « qui continue d’afficher son indifférence ». Face à cet état de fait, les protestataires ont décidé de réinvestir la rue, encore une fois, afin de se faire entendre et de porter haut et fort leurs revendications. A cet effet, ils observeront, demain, un rassemblement national devant le siège du ministère de l’Education nationale. Cette décision est venue suite à la réunion du Conseil national des enseignants contractuels, affilié au syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP). « On dénonce le laxisme de la tutelle concernant l’application de la décision présidentielle, portant intégration des enseignants contractuels », s’est indignée la présidente du Conseil, Attia Nouara. Elle ajoutera qu’« en dépit de différentes actions de protestation observées par les enseignants, au niveau national et local, leurs revendications n’ont pas été prises en charge ». De ce fait, Plus de 2000 enseignants contractuels, à travers le territoire national, exigent l’application de la décision présidentielle, qui remonte au 28 mars 2011, portant sur leur intégration dans le secteur de l’éducation. «On veut l’application de la décision prise par le Président de la République, le 28 mars 2011, qui consiste en l’intégration de tous les contractuels de l’enseignement, sans conditions, et de manière directe, ainsi que l’intégration des autres dans des postes administratifs ou dans d’autres secteurs», a plaidé la même source. Il y a lieu de souligner également que le Conseil national menace de radicaliser son mouvement de protestation, si le nouveau ministre de l’Education ne procède pas au règlement de la situation des enseignants contractuels. Pour rappel, les protestataires avaient observé durant une année plusieurs actions de protestation devant les sièges du ministère de l’Education nationale et de l’Assemblée populaire nationale, mais en vain.
Samira Saïdj

