Les travailleurs de l’APC de Oued Ghir ont procédé hier, en plus de l’application du mot d’ordre de la grève nationale de huit jours des communaux à laquelle a appelé le Snappap, à la fermeture du siège de leur mairie pour protester contre « des intimidations exercées à leur encontre par le chef de la daïra de Béjaïa ». « Nous avons décidé de mener cette action de protestation pour dénoncer les intimidations du chef daïra de Béjaïa à l’encontre des travailleurs grévistes qui ont répondu favorablement à l’appel du Snappap pour une grève des ouvriers du secteur des communes », indique Boubekeur Aïssaoui, le S/G de la section syndicale au niveau de l’APC de Oued Ghir. Ce dernier nous dira que ce chef daïra s’est présenté hier, au siège de la mairie de Oued Ghir, relevant de la daïra de Béjaîa, et « a menacé les grévistes de recourir à des ponctions sur leurs salaires en cas d’adhésion à ce mouvement de grève national », déplore notre interlocuteur. Pour rappel, la gestion des affaires de ladite municipalité qui a connu une situation de blocage, a été transférée de l’Exécutif communal aux mains du chef daïra de Béjaïa, depuis le mois de Mai dernier, et cela en vertu d’un arrêté du wali de Béjaïa, M. Hamou Ahmed Touhami.
Boualem Slimani