Un dispositif pour éradiquer les parkings sauvages est en passe d’être mis en place par la sûreté de la wilaya de Tizi-Ouzou.
L’annonce a été faite par le chef de service de la sécurité publique, Aouicha Rachid, lors d’une conférence de presse animée, hier, au siège central de la sûreté. Au cours de cette dernière, l’intervenant a dressé le bilan de son service du premier trimestre de l’année courante, ainsi que des dix premiers jours de ce mois de Ramadhan. Ainsi, il a révélé que dans le registre des accidents de la circulation, les unités de la sûreté ont enregistré sept accidents. S’agissant des infractions commises, il les chiffre à 200. Pour ce mois, la sûreté de la wilaya de Tizi-Ouzou à mis en place un dispositif spécial, pour accompagner le citoyen dans ses déplacements et sa vie quotidienne nocturne notamment. À cet effet, rien qu’au chef-lieu de wilaya, il est question de «500 agents mobilisés. Pour la couverture des 19 daïras relevant du territoire compétent de la police, une moyenne de 90 agents par daïra est mobilisée. Certaines daïras, comme Azazga et Draâ Ben Khadda, bénéficient d’un nombre plus important, vu leur superficie et le nombre des habitants. Pour les deux daïras restantes, c’est la gendarmerie qui y assure la couverture», explique-t-il. Dans le même sillage, détaillant le bilan du premier trimestre de l’année en cours, le chef de service de sécurité publique a indiqué que le nombre d’accidents corporels de la circulation, enregistrés pour le premier trimestre de l’année en cours, est de 88, causant des blessures à 101 personnes et deux décès. Le conférencier a souligné, néanmoins, «une baisse notable», comparativement à l’année dernière, lors de laquelle le nombre d’accidents, pour la même période indiquée, était de 91, engendrant 117 blessés et un décès. Les infractions, quant à elles, ont aussi baissé, informe la même source. En effet, l’année dernière au premier trimestre, les services de la sûreté ont enregistré 8 997 infractions, contre 6 271 cette année. Dans le cadre de leurs activités, les éléments de la sûreté ont effectué 29 barrages de contrôle routier, lors desquels il a été procédé au contrôle de 44 279 véhicules. En outre, les unités de ce même corps sécuritaire ont, dans un travail de sensibilisation, dispensé 42 cours aux élèves de divers différents établissements scolaires, tous cycles confondus, et sensibilisé 21 400 usagers de la route. À souligner que 156 véhicules et 43 motos ont été mis en fourrière, pour différentes raisons, indique-t-on encore. Plusieurs amendes de différents montants ont été, par ailleurs, établies par les services de la sûreté, a expliqué le chef de services : 443 de 2 000 à 2 500 DA, 219 de 2 000 à 3 000 DA , 4 489 amendes forfaitaires de 2 000 à 4 000DA, et 1 120 de 4 000 à 6 000 DA. Le nombre de permis de conduire retirés lors de ce premier trimestre est de l’ordre pour une période de trois mois 823, et 897 pour une période de 6 mois. Par ailleurs, et à l’occasion des examens de fin d’année, les unités de la sûreté de la wilaya de Tizi-Ouzou ont mis en place un dispositif spécial examens, avec la mobilisation, selon le chef de service, de 430 agents, répartis sur 30 centres pour couvrir l’examen de 5e. Pour le BEM, c’est un total de 160 agents sur 40 centres qui a été retenu, sachant que 10 centres sont couverts par la gendarmerie. Pour le Baccalauréat, 230 policiers sont mobilisés, pour assurer la sécurité des élèves sur 57 centres d’examens, et 13 autres centres seront couverts par la gendarmerie. Pour l’occasion, la sûreté a révélé qu’à l’entrée des centres, un détecteur de métaux sera utilisé, ainsi qu’un brouilleur de téléphones portables. Répondant, par ailleurs, à une question sur le recours à la fermeture des routes par les populations – un phénomène très répandu dans la wilaya – le conférencier a précisé que «le rôle de la police est sensible, et qu’elle agit prudemment pour éviter la confrontation». Et de conclure : «On essaye de traiter le problème dans la transparence, en privilégiant le dialogue. L’intervention avec la force est toujours un deuxième choix, même si elle est utilisée dans le cadre de la loi».
Kamela Haddoum