Si des partis politiques n’ont pas encore ficelé leurs listes, à quelques jours de la clôture du dépôt des dossiers à la wilaya, pour le Mouvement Populaire Algérien de Amara Benyounès, la liste est presque finalisée. « Nous sommes sur la bonne voie, nous voulons un changement qui se fera, certainement, avec notre parti « , nous a révélé M. Mahmoud Kahlouche, bien parti pour mener cette liste. Interrogé sur le quota réservé aux femmes sur la liste du parti, notre interlocuteur nous a répondu que le nombre de femmes qui y figurerait dépasserait le minimum requis. « Vous savez, nous n’avons pas ce problème. Au contraire, elles sont nombreuses à adhérer au parti », a souligné notre interlocuteur. Ce même responsable du MPA dans la daïra estime que le parti s’est attiré beaucoup de sympathisants dans toute la région. « C’est une expérience qui va donner ses fruits », a ajouté un autre militant du parti qui pense qu’il faudrait, surtout, accorder beaucoup d’importance aux jeunes et aux femmes. « Nous sommes en train de faire un travail de proximité et de sensibilisation pour propager le programme du parti. D’ailleurs, de nombreuses personnes nous sollicitent pour y adhérer « , a déclaré notre interlocuteur. Par ailleurs, on a appris qu’à M’Kira, l’opération de confection de la liste du MPA avance, elle aussi, dans un rythme soutenu. Des membres influents de la société civile et des sympathisants d’autres partis trouvent que le programme énoncé par le président du MPA n’est pas seulement local, mais d’envergure nationale. « C’est un programme qui s’intéresse au développement de la région, si bien qu’il a déjà trouvé beaucoup de personnes qui voudraient le porter loin », a conclu un militant. En tout cas, les élections du 29 novembre prochain seront décisives, d’autant plus que de nombreuses localités du versant sud de la wilaya de Tizi-Ouzou accusent un énorme retard de développement et les attendent beaucoup de ces futures assemblées, eux qui se sentent isolés et abandonnés à leur sort. Qui répondra aux aspirations de ces populations qui n’avaient eu d’autres choix que de recourir à des actions de protestation par les fermetures des routes, des mairies et des sièges de daïra?
Amar Ouramdane
