Les habitants du village Colonel Amirouche (ex Riquet), situé à quelques km de la ville d’Akbou, sont durement pénalisés par l’éloignement d’établissements scolaires de leurs domiciles. Leurs enfants du cycle moyen sont contraints de suivre leurs cours au niveau des CEM d’Akbou. « Avec les bouchons réguliers qui affectent le segment de la RN 26 desservant notre village, conjugués aux grèves cycliques des APC, nos élèves arrivent rarement à l’heure, ce qui se traduit par des retards dans leurs programmes scolaires », témoigne un parent d’élève. Selon M. Benamara, résidant au village Amirouche et président de l’association des parents d’élèves du CEM Malek Kaddoum d’Akbou, le wali a donné acte à la demande des villageois pour la construction d’un établissement scolaire. « La promesse du wali dure depuis l’année 2010. Néanmoins, sa concrétisation bute sur l’écueil foncier », nous fera savoir notre interlocuteur. Le site sur lequel est envisagée la construction du projet est, dit-il, un terrain à vocation agricole, mais laissé à l’abandon. « Le premier magistrat de la wilaya nous a signalé que seule une commission interministérielle est habilitée à statuer en faveur de l’affectation de ce terrain au profit de l’éducation », déclare Mr Benamara. « Un CEM au village Amirouche profitera à plusieurs centaines d’élèves issus de cette région et ceux, aussi, du village Azaghar. Il contribuera également à désengorger les CEM de la ville d’Akbou, qui croulent sous le poids des effectifs », estime pour sa part, le directeur du CEM M. Kaddoum d’Akbou.
N Maouche