Après plusieurs rassemblements de protestation, le personnel d’IBC a finalement été reçu par le Directeur Général de l’entreprise pour essayer de trouver un terrain d’entente concernant les problèmes que rencontrent les marins de cette entreprise. « Le DG d’IBC a finalement ouvert les portes du dialogue avec le personnel navigant de l’entreprise du transport maritime International Bulk Carriers », a fait savoir le SG du conseil syndical du personnel navigant d’IBC. « Plusieurs réunions de travail avec le DG d’IBC ont eu lieu et d’autres auront lieu ces jours-ci concernant le rapatriement de nos navires ». S’agissant, en outre, de la revendication des marins, relative à leur réintégration à la société mère (CNAN Group), « le ministre avait, faut-il le rappeler, proposé le redéploiement a titre provisoire, du personnel navigant qui se fera désormais par une décision co-signée par la Direction Générale d’IBC et de CNAN Group », a encore expliqué notre interlocuteur. Sur ce dernier point, le SG du conseil syndical du personnel navigant d’IBC a affirmé : « 60% des marins ont été redéployé à titre provisoire alors que 35% sont encore au chômage ». Le représentants des marins d’IBC a, en outre, déploré le fait que « le directeur général d’IBC a fixé au 30 avril 2012 la limite du payement des arriérés des salaires, faisant abstraction des mois de mai, juin, juillet et août, qui seront à la charge des marins ». « Pour ceux qui ont pu être redéployés, cela ne pose pas de problème, mais les autres marins, qui sont toujours au chômage, sans indemnités ni couverture sociale, comment feront-ils ?», s’est-il interrogé. Rappelons que les marins d’IBC réclament « la réintégration du personnel navigant à la société mère, CNAN GROUP, la régularisation de nos arriérés de salaires conformément au contrat de cession d’actions d’IBC, filiale CNAN Group (article 7.4 maintien du personnel), la régularisation des charges sociales au niveau des différentes caisses ». « le paiement des indemnités de retraites, pour le personnel partant en retraite et des arriérés de salaires des (17+2) marins du M/V Blida, le rapatriement et l’exploitation de nos navires (pérennité de l’emploi) ».
L.O.Challal