Les agriculteurs sinistrés attendent leur indemnisation

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D’innombrables démarches ont été effectuées, auprès des organismes concernés,par les agriculteurs du villageSeddouk,durement touchéspar les incendies de juillet dernier.

Certains ont tout perdu et se déclarent sinistrés à 100%. Trois mois déjà se sont écoulés et une lueur d’espoir se profile à l’horizon, quant à une éventuelle compensation par l’octroi de plants d’oliviers par l’Etat. Pour en savoir plus, on s’est rapproché du subdivisionnaire de l’agriculture de la daïra de Seddouk, qui nous a informé de ce qu’il sait au sujet de cette affaire. « J’ai lu dans la presse, comme tout le monde, que dans certaines régions les propriétaires d’oliveraies touchées par les incendies vont bénéficier de plants d’oliviers que leurs offrira l’Etat en guise de compensation. Pour ce qui des incendies qui ont eu lieu dans notre circonscription, nos agents sont sortis sur le terrain et ont fait les constats que nous avons consignés dans des états adressés à la tutelle. Pour votre information, nous avons une réunion le 22 octobre prochain avec le directeur des services agricoles de la wilaya. Si l’affaire est incluse dans l’ordre du jour, ce que j’espère bien, je verrai ce qui va se dire, sinon je lui poserai la question, tout en l’informant des attentes des agriculteurs dont les champs ont été dévastés par les incendies de l’été passé », a-t-il déclaré. Certains agriculteurs sinistrés sont optimistes et pensent que l’état a les moyens de les indemniser en nature, en évoquant les 50.000 plants d’oliviers accordés pour la wilaya de Béjaïa, dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014. « La wilaya de Béjaïa a bénéficié de la part des pouvoirs publics, dans le cadre du plan quinquennal 2010/2014, d’un programme de plantation de 50.000 plants d’oliviers. Alors, on espère recevoir de ce programme un quota pour nous, les sinistrés », a souligné Zoubir, un agriculteur dont les pertes ont été considérables. Se Fiant aux promesses, les agriculteurs sinistrés attendant d’éventuelles indemnisations, mais restent dans l’expectative par rapport à la complexité des démarches, loin d’être claires à leurs yeux. Ils misent beaucoup sur ces indemnisations pour la reprise des activités oléicoles dans la région. « Je ne récolterai pas une seule olive cette année et je ne grefferai pas un seul plant d’oléastre du fait qu’ils sont tous calcinés. Si l’état ne me donne pas les plants d’oliviers pour la reconstitution de mes oliveraies, je serai au chômage pour de longues années ou j’irai simplement chercher un travail ailleurs pour subvenir aux besoins de ma famille», renchérit Zoubir.              

     

L. Beddar  

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