La gestion du personnel dans la commune de Aïn Zaouïa continue de poser de sérieux problèmes, d’autant plus que la tutelle administrative refuse de renouveler les contrats des travailleurs qui avaient cru avoir trouvé un emploi stable. En effet, des recrutements d’agents communaux ont été effectués à titre contractuel, sans respecter le plan de gestion de la commune, laquelle soutient le renouvellement des contrats de ses travailleurs. Ainsi, pour revendiquer la régularisation de leur situation, par le renouvèlement de leurs contrats pour avoir droit à des salaires, dont ils sont dépourvus depuis la fin du mois d’août, des agents contractuels ont procédé à la fermeture du siège l’APC, au début de la matinée d’hier. Les contestataires, regroupés prés de la mairie, ont commencé par cadenasser le portail d’accès au bloc administratif de la commune, restée ainsi fermée toute la journée, ce qui augurait de l’avènement d’un conflit avec le chef de l’exécutif communal, tenu comme responsable de cette situation. De ce fait, les contestataires, parmi eux des pères de familles, affichent une nette détermination à accéder à un emploi stable, même si les marges de manœuvre de la mairie et de la daïra semblent minimes, surtout que l’institution élue s’apprête à être soumise à des vérifications de ces actes de gestion par un contrôleur financier, à partir du mois de janvier de l’année prochaine, tenu de respecter le plan de gestion du personnel de la commune, dans lequel ne figurent pas les agents contractuels, recrutés sans passer par le visa de la fonction publique. Cela signifiera, aussi, l’arrêt de plus d’une vingtaine d’autres agents, soumis au même régime, si rien n’est fait d’ici là pour les régulariser d’une manière définitive, en les intégrant dans les effectifs de la municipalité.
B. S.
