L’Aïd fête avant l’heure à “bastos”

Partager

Ce fut franchement grand comme spectacle ce qu’a vécu, avant-hier, la grande salle de spectacle de “Bastos”. La section culturelle de cette cité universitaire a voulu faire un beau cadeau à leurs résidentes, clôturer ce mois de Ramadhan avec une belle fiesta. Et pour ça qu’avaient-ils de mieux à leur proposer ? Un plateau bien “chaud” avec Oujrih, Aït Hamid, et Nouredine Debiane. C’était déjà pas mal comme affiche. Le premier chante “Mariage annulé”, ou encore “Ouguine, Ouguine”, le second “Atane dhi Thesdhaouith”, et le troisième “A louarde iflfiresse”, voilà un peu pour donner l’avant-goût à la fiesta projetée.Et elle le fut. C’est Oujrih qui a ouvert le ball avec sa chanson “Arwah arwah à laâmar”, une belle œuvre du genre “Aâssas Nezahriw”, de Takfarinas.La salle se mouvera comme une mer au drapeau vert. C’était entraînant. Il y avait une note de tristesse dans l’air de la chanson, de la mélancolie mais on y sentait de la joie, du plaisir de dire son amour, sa souffrance pour l’être cher attendu. Oujrihg sait aussi faire çà : “fabriquer” et chanter des chansons calmes, sensibles qui vous tapent en plein dans le mille. Il les réussit bien. avec le même talent qu’il met pour vous emballer. “Mariage annulé”, son tube de l’année 2004 a fait le tour d’Algérie. La suite : “Ouguine ouguine” de l’été dernier n’a rien perdu en succès non plus. C’est dire que Oujrih a su réussir l’essentiel : celui de rester en haut de l’affiche. Il a eu un été chargé. Ce mois de carême, il a été très demandé, tout comme son compère Aît hamid qui a lui aussi bien “récidivé” l’été dernier avec “Mazal Lahdiame”. Avant de clôturer le mois, avant-hier à Bastos lors de son gala, Oujrih y était déjà de passage sur la même scène avec Rabah Asma, en début de semaine dernière. Puis, il est allé assurer un double show sur le littoral bougiote. Mercredi et jeudi, il était au “syphax”. Samedi, il a partagé la scène de l’établissement “Thiziri” avec les Sid Ali Dziri, Naïma Fethi, et le groupe polyphane”.Auparavant, il a fait les deux maisons de la culture de Tizi et Béjaïa en compagnie du même Aît Hamid. D’autres salles, ils en ont fait, ces deux-là. Et l’avenir s’annonce encore plus chargé encore pour eux. Mais tant que c’est chargé de joie, de fête, de bonheur, de bonne humeur, ils ne se plaindront certainement pas.Avant-hier, Oujrih avait lancé ceci à la marée de filles qui lui faisait face : “Si vous voulez, je vous chanterai 72 heures, sans arrêt (Rien à voir avec le percussionniste, il l’appelle comme ça : Sans arrêt”.Le trio n’est pas allé jusque-là, mais l’Aïd a été bien fêté avant l’heure.

D. C.

Partager