Plusieurs commerces fermés pour défaut d’affichage des prix

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Le pic des ventes et des recettes, pour les commerce tels que l’habillement et la pâtisserie, se fait pendant les jours, voire les semaines, qui précèdent les fêtes, notamment l’Aïd  El Adha, indique Samir Mamasse, président de l’UGCAA de Béjaïa. « Et c’est malheureusement cette période qui a été choisie par les services de la DCP de Béjaïa pour précéder à la fermeture administrative, pour une durée de 21 jours, de six commerces d’habillement et de pâtisserie, pour le motif de défaut récidiviste d’affichage des prix», indiquera notre interlocuteur qui indiquera que c’est là une première en Algérie puisque « au moment de l’établissement du procès-verbal, les commerçants sanctionnés n’ont pas été informés du degré de sanction, et pensaient qu’il ne s’agissait là que d’une simple contravention à payer et non d’une fermeture  pour une si longue durée et juste avant l’Aïd, c’est-à-dire au moment où les clients affluent  dans les magasins. Ce n’est qu’au moment où ils ont reçu l’arrêté de fermeture administrative de leur commerce qu’ils ont pris connaissance de la sanction qui leur a été infligée », dira-t-il. Selon le président de l’UGCAA de Béjaïa, une amende aurait largement suffi à punir ces commerçants, même récidivistes, qui ont eu le malheur de ne  pas afficher les prix de leurs marchandises. Samir Mamasse insiste sur  le fait que les commerçants de Béjaïa ne sont pas contre la loi, mais ils tiennent à ce que celle-ci soit appliquée dans son intégralité c’est à dire que dans ce cas de figure, « il faut informer les commerçants de la sanction qui leur est infligée au moment de l’établissement des procès-verbaux de contrôle » précisera-t-il.

B. Mouhoub

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