Archem !

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Par Cherif Amayas

La Commission nationale de surveillance des élections ne cesse de faire parler d’elle. En réalité de cette commission on ne voit et on n’entend que son président. Ce dernier est devenu une vraie curiosité dans le pays. En effet, Mr Seddiki, qui préside cette commission nationale, en est à son deuxième mandat, puisqu’il était aux commandes de cette instance durant les dernières législatives. Avec le même président, on a le droit aux mêmes «revendications», à savoir les indemnités, les repas, les voitures, les frais de missions… Bref ! Tout ce qui a été soulevé durant les dernières législatives, avec une grève en prime. Alors, on ne comprend pas très bien ce qui se passe. Ou les pouvoirs publics sont sourds, ou bien M. Seddiki est têtu, à tel point qu’il repose des problèmes que les mêmes pouvoirs publics n’avaient pas réglés, ou ne peuvent pas régler sur le plan réglementaire. Et puis, ce président au 2ème mandat, personne ne sait d’où il vient et apparemment n’est pas très connu dans la sphère politique. Alors, me direz-vous, comment a-t-il pu être élu président de la Commission nationale par deux fois de suite ? L’administration qui a eu à le subir durant les législatives, n’a rien pu faire pour sa réélection à l’occasion des élections locales. Cela démontre au moins un fait, c’est qu’une administration qui ne peut pas tricher durant l’élection d’un président de commission, n’a pas les capacités de le faire durant des élections. Celui qui ne peut pas bourrer une urne pour barrer le passage à un « agité », ne peut décemment maitriser une fraude industrielle. Ainsi, Seddiki est devenu, malgré lui, la preuve anti-fraude. Conscient de ce statut, Mister président, comme un enfant gâté ne cesse de s’agiter dans tous les sens.

Ch. A.

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